SOLUTIONS
SOLUTIONS / MESURES D'ATTENUATION
Il existe de nombreuses mesures qui limitent ou empêchent les collisions entre la faune sauvage et les véhicules. En voici quelques exemples :
LES ECODUCS
Les écoducs sont des passages installés pour permettre aux espèces animales (et même végétales) de traverser des ouvrages construits par l’Homme comme les routes ou les voies ferrées par exemple. Le principe de l’écoduc revient à « recoudre le paysage » afin que les animaux ne se retrouvent pas bloqués d’un côté de la route, ni ne se mettent en danger pour traverser.
Liens : https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/faune-ecoduc-17457/
Et pour aller un peu plus loin : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coduc
Certains écoducs sont adaptés à certaines espèces en particulier et portent alors des noms assez rigolos : crapauduc, lombriduc, chiropteroduc, ecureuilloduc, passe à poissons, etc. Pour voir à quoi ça ressemble, nous vous invitons à taper ces noms sur internet.
REFLECTEURS OBTIQUES
Les réflecteurs sont des objets, ayant souvent la forme de petits poteaux, installés au bord des routes. Le réflecteur renvoie la lumière émise par les phrases des véhicules afin d’effrayer les animaux avoisinants et de les dissuader de traverser à ce moment là.
AVERTISSEURS ACOUSTIQUES
Sur le même principe que les réflecteurs optiques, les avertisseurs acoustiques détectent les véhicules et produisent un son sensé effrayer l’animal qui souhaiterait traverser.
Exemple : https://www.rtn.ch/rtn/Actualites/Regionale/20140110-Des-sons-pour-eloigner-le-gibier.html
DETECTEUR DE FAUNE
Il s’agit de panneaux lumineux qui s’éclairent quand un animal est détecté à proximité. Ils vont plus loin que les panneaux d’avertissement, puisque l’automobiliste est prévenu qu’un animal est réellement dans le secteur. Le tout est de savoir où installer ces détecteurs, en particulier d’identifier les endroits de passage fréquent de la faune sur la route.
https://www.consoglobe.com/reduire-collisions-animaux-cg
MESURES ORIGINALES
L’être humain ne manque pas d’imagination pour trouver des solutions. Certaines mesures pour limiter les collisions sont assez originales. En voici deux exemples (n’hésitez pas à nous en proposer d’autres !) :
https://8e-etage.fr/2018/01/19/japon-un-train-qui-aboie-et-brame-pour-proteger-les-animaux-sauvages/
https://www.gorna.fr/2016/06/experimentation-dun-systeme-anti-collisions-cygnes/




LES CLOTURES
Le principe de la clôture est d’empêcher les animaux de traverser la route…et il en faut de nombreux kilomètres quant on pense à la longueur de ces dernières. Les clôtures, faîtes en béton, en grillages, en pierres et même en végétaux, peuvent être combinées avec des écoducs installés à certains endroits pour permettre aux animaux de passer.
Lien : https://www.cerema.fr/fr/actualites/clotures-routieres-ferroviaires-faune-sauvage-criteres-choix
REPULSIFS CHIMIQUES ET OLFACTIFS
Ces répulsifs sont des produits chimiques épandus à certains endroits au bord des routes. Leurs odeurs rappellent celle de l’urine de prédateurs ou encore la décomposition animale ce qui provoque la peur de l’animal souhaitant traverser.
PANNEAUX D'AVERTISSEMENT
Cette mesure est fréquemment utilisée. Nous avons en effet toutes et tous croisés un jour, au bord de la route, un panneau triangulaire bordé de rouge contenant en son centre le dessin d’un animal (un cerf le plus souvent). Ce panneau indique à l’automobiliste le passage possible d’animaux sur la route, l’invitant donc à être vigilent et à ralentir.
Pour en savoir plus sur ces panneaux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Panneau_signalant_le_passage_d%27animaux_sauvages_en_France
LIMITATION DE VITESSE
http://www.trameverteetbleue.fr/sites/default/files/references_bibliographiques/faune_et_trafic.pdf






Mais finalement…
Si on voulait réellement et efficacement éviter les collisions avec la faune sauvage, il faudrait limiter fortement la vitesse des véhicules, voir même limiter ou fermer l’accès à certaines routes. Nous pourrions arrêter la construction de nouvelles routes, éduquer les conducteurs, imager un monde où l’on considérerait que ce n’est pas l’animal qui traverse la route, mais la route qui traverse et déchire son territoire…